- Détails
Après le varroa, "la machine à tuer",voici la deuxième partie de l interview de Léandre avec le Dr Létondal vétérinaire, qui nous donne un cours nécessaire et incontournable sur les viroses, nosémose, mycose et loques. C'est ICI!
- Détails
Très intéressant entretien avec Etienne Bruneau , administrateur au CARI (Centre de Recherche et d'Information en Belgique), qui nous donne une photographie du marché mondial très complexe du miel, notamment des imports-exports de miel d'Ukraine et de Chine et des conséquences sur le prix du miel. C'est ICI!
- Détails
Vous avez été très nombreux en Bourgogne à répondre en mars à une intéressante enquête menée par une jeune équipe d'ingénieurs agronomes qui a essayé de faire un état de lieux de la connaissance et de la lutte contre le varroa parmi les apiculteurs.
Le résultat brut de cette enquête est publié ici.
Ils n'ont pas encore publié leurs analyses mais on peut rapidement identifier des problèmes importants mis à jour à travers cette étude:
- une mauvaise connaissance de la prévalence du varroa par les apiculteurs (il est bien présent dans toutes les ruches!) avec une appréciation du taux d'infection inadaptée: ailes déformées, visualisation du varroa sur les abeilles, adynamie de la colonie… Ces derniers signes sont bien trop tardifs. Les services vétérinaires préconisent le comptage sur lange ou par secouage au sucre ou au CO2.
- des traitements trop tardifs annoncés en automne alors qu'ils doivent être réalisés assez tôt: fin juillet ou août, du moins pour Apivar, pour que le couvain qui va naitre en automne des abeilles d'hiver soit indemne le plus possible du varroa.
- l'utilisation signalée de l'Apivar en bio assez hallucinante mais l'échantillon des réponses n'est peut-être pas assez représentatif.
Vous pouvez aussi visiter le site qu'ils viennent de créer et participer à leur financement ICI. L'importance de la communication entre apiculteurs et agriculture est capital.
Sans douter de leur sincérité, on notera cependant à travers le site quelques maladresses comme dans la vidéo sur les pesticides où il est dit que "leurs impacts négatifs sur les abeilles est largement admis".. On préfèrerait les termes "scientifiquement prouvé" ou, plus loin, que" leur impact n'est pas négligeable sur la ruche " ce qui est un doux euphémisme… ou encore que le problème des pesticides serait réglé par un épandage nocturne, même si cette approche est très intéressante.
Il ne faudrait pas en effet transformer le problème des pertes de colonies par une simple causalité liée à varroa. Si le varroa est un problème majeur pour l'apiculteur en France, les pesticides ne devraient pas être loin dans le classement des problèmes, surtout qu'ils potentialisent l'effet varroa. (La Santé de l’abeille N°282 p 485-487 P Duclos)
A ce jour, le positionnement du curseur de l'impact des pesticides sur l'apiculture reste en question mais l'importance de la mortalité des insectes mesurée ces années passées en Europe ne laisse guère de doute sur la prégnance de cette pollution.
- Détails
J'espère que votre traitement anti-varroa d'été est bien commencé comme nous vous l'avions invité à le faire dans nos réunions et nos bulletins.
Pas encore?!!
Regardez alors la dernière video de Leandre ICI avec un vétérinaire référent sur la bestiole, le Dr Joseph Létondal ... Cà pique! et comptez les varroas au sucre glace comme on vous l'a enseigné dans les ruchers écoles des sections!